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Wednesday 11 January 2012

Les Mythes Gallois ... Nos ancêtres Divins : Kerridwen ....

 Premier tableau de la série des "Mythes Gallois " et de mes " Ancêtres Divins" voici la Déesse Kerridwen

Kerridwen est à la genèse de mon parcours, intuitivement elle est la première de mon hommage aux Mythes Celtiques qui débutent donc avec cette merveilleuse Déesse Triple que j'ai souhaité représenté ici sous l aspect de la Mère et non de l'aïeule comme elle est représenter bien souvent .
Elle est peinte à l'acrylique sur toile et mesure:50X60 cms . Elle est vernie




Selon le manuscrit Hanes Taliesin, la Déesse Kerridwen, l’un des aspects de la Déesse-Mère, habitait une île sise au cœur du lac Bala ou Tegid avec son époux Tegid Voël (réputé chauve), dans lequel transparaît le vieux dieu pré-celtique Kernunnos.
La légende leur prête trois enfants (mais il existe plusieurs versions qui font des deux garçons un seul et unique personnage). D’abord, une fille de toute beauté : Creirwy ou Creirfyw, « le joyau ». Puis un fils très laid : Morvran « le corbeau de mer », personnage qui appartient aussi à la saga primitive d’Arthur dont il est l’un des chevaliers (cycle Kulhwch et Olwen). Les Triades Galloises disent que Morvran est d’ailleurs l’un des trois uniques survivants de la bataille de Camlan.
Troisième enfant : un autre garçon, plus horrible encore que Morvran. Il est nommé Affang Du « le castor noir » ou le « monstre noir ». On retrouve dans son nom l’Addanc, monstre du lac ou de la grotte, qui figure dans des textes parallèles, comme l’histoire de Peredur (le Perceval gallois). Certains textes disent d’Affang Du qu’il est aussi bête et méchant que laid, ce qui justifierait sa réputation de monstre.
Notons ici qu’il existe une version rattachant la légende de Kerridwen à un mythe archaïque : la déesse-mère Kerridwen a deux enfants qui sont jumeaux : une fille magnifique et un garçon monstrueux de laideur. Il s’agit de la Lune et du Soleil, mais la version ne précise pas qui est mâle et qui est femelle et les deux hypothèses possibles sont aussi valables l’une que l’autre.
La légende officielle veut que Kerridwen, souhaitant réparer ce qu’elle estime une injustice, décide de préparer pour Affang Du une potion magique qui devra lui donner la connaissance et l’inspiration, c’est-à-dire la beauté de l’esprit à défaut de celle du corps.
Elle rassemble les herbes appropriées, les jette dans son chaudron saison après saison. Ce chaudron devait bouillir sans interruption durant un an et un jour (soit un cycle complet). Durant ses phases de cueillette, Kerridwen confie la surveillance du chaudron à deux personnages mystérieux : l’aveugle Morda et l’enfant Gwyon Bach.
Ici encore, les versions divergent. Tantôt, Morda tient la cuiller pour remuer la mixture tandis que Gwyon entretien le feu, tantôt c’est l’inverse. Tantôt, Gwyon n’est pas un enfant mais un nain. Tantôt, Morda n’existe pas et Gwyon est seul devant le chaudron…
Or, quelques jours avant la fin du délai de un an et un jour, trois gouttes jaillissent sur le doigt de Gwyon. Pour apaiser la cuisante douleur, il porte ce doigt à sa bouche et, soudain, est investi de toute la magie du chaudron : connaissance et inspiration. (Il existe une version disant que Gwyon plonge délibérément le doigt dans le liquide, une autre affirmant qu’ Affang Du était en place, prêt à recevoir les gouttes, et que Gwyon l’aurait poussé pour prendre sa place et lui dérober les pouvoirs du chaudron).
Un détail : hormis les trois gouttes, le chaudron ne contient que du poison.
Et dès que ces trois gouttes sont bues, l’action du poison fait exploser le chaudron. Le nombre de morceaux va de « deux » à « une infinité ».
A présent, Gwyon est clairvoyant. Il découvre que Kerridwen, furieuse de la perte de son travail et du tort fait à Affang Du, va le poursuivre de sa rancune. (Une autre version dit que Kerridwen avait décidé de tuer Gwyon sitôt son œuvre achevée et que telle est la raison de la fuite de l’enfant). Donc, Gwyon décampe au plus vite. Kerridwen, qui rentre de cueillette, constate les dégâts. Furieuse, elle bât Morda comme plâtre (dans les versions où elle l’a sous la main) jusqu’à ce que les yeux de l’aveugle lui tombent sur les joues. Morda déclare alors « Tu m’as défiguré sans raison car je suis innocent » et Kerridwen lui répond « Tu dis vrai ; c’est Gwyon Bach le coupable ». Sur ce, elle se lance à sa poursuite.
La légende décrit alors une succession de quatre couples de métamorphoses, chaque couple évoquant une saison. Il devint lièvre, elle se changea en lévrier. Il se fit poisson, elle prit la forme d’une loutre. Il devint oiseau, elle fut un faucon (ou un épervier). Il se changea en grain de blé caché dans un tas de grains de blé ordinaires. Alors, elle prit l’apparence d’une poule noire à queue courte et picora tout le grain, avalant Gwyon du même coup. Ce grain-Gwyon la féconda. Neuf mois plus tard, Kerridwen mit au monde un enfant. Parce qu’il était sans père, elle aurait dû le tuer, mais il était si beau qu’elle ne put s’y résoudre et se contenta de l’abandonner aux eaux de l’océan, couché dans un coracle (ou cousu dans un sac de peau).
Les courants déposèrent le tout dans les filets du roi Elphin, qui pêcha l’enfant, s’émerveilla de sa beauté, le baptisa Taliésin (Front Brillant) et l’éleva à sa cour. Taliésin devint l’un des bardes sacrés du Pays de Galles. Sa science était telle qu’il sauva Elphin de bien des embarras, et ce dès son plus jeune âge. Il écrivit des poèmes énigmatiques dont le célèbre Cad Goddeu (Le Combat des Arbres). Il célébra aussi le roi Uryen, époux de Morgane et père d’Owein le chevalier au Lion. Mais ceci est une autre histoire et relève de la Geste Arthurienne.

Texte Source: Lodace , histoire, cultures d'ici et d'ailleurs...
Image: Yabyum Rowanroot

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